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Crise grecque : Athènes n'entend pas plier face à des demandes « irrationnelles » de l'Europe

Published in Le Monde on
Le premier ministre grec Alexis Tsipras devant le comité central de Syriza, à Athènes, le 23 mai.
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Le premier ministre grec Alexis Tsipras devant le comité central de Syriza, à Athènes, le 23 mai.

Le gouvernement grec espère arriver prochainement à un compromis avec ses créanciers mais n'a pas l'intention de plier face à ce qui pourrait être « demandes irrationnelles » de l'Europe.

« Nous avons fait ce que nous avions à faire, c'est maintenant au tour de l'Europe », a lancé le premier ministre grec Alexis Tsipras devant le comité central du parti de la gauche radicale Syriza, samedi 23 mai.

Le chef du gouvernement, qui assure que son pays est dans « la dernière ligne droite d'une période douloureuse et difficile », a insisté sur le fait que « la majorité des Grecs demande une solution viable, et pas seulement un accord ». Alexis Tsipras a accusé « certains représentants de créanciers » de profiter de l'asphyxie de liquidités dont souffre la Grèce pour renverser l'accord du 20 février, qui avait permis à Athènes d'obtenir une extension de quatre mois de son programme d'assistance financière.

Ainsi, le gouvernement grec ne « répondra pas à des demandes irrationnelles » et insistera sur « les lignes à ne pas franchir », a promis le premier ministre :

« Nous ne discuterons...

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