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Les retraites au coeur des discussions entre Bruxelles et Athènes

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Le ministre grec des Finances, Yánis Varoufákis, avant la lecture de son discours, lors d'une conférence à Athènes jeudi. - Photo Louisa Gouliamaki/AFP
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Le ministre grec des Finances, Yánis Varoufákis, avant la lecture de son discours, lors d'une conférence à Athènes jeudi. - Photo Louisa Gouliamaki/AFP

L'exécutif grec doit choisir entre déclencher un référendum ou emmener le pays vers un défaut de paiement.
La privatisation du port du Pirée est relancée.

Cette semaine au plus tard, la Grèce et ses créanciers ont tout intérêt à sortir du « dilemme du prisonnier » en s'accordant enfin une confiance réciproque, sinon la sortie de route devient très probable. A court de liquidités, le gouvernement grec ne pourra pas sans aide honorer son prochain remboursement au FMI prévu le 5 juin et payer ses fonctionnaires. Déjà, la manoeuvre utilisée le 12 mai pour régler sa dernière traite à l'institution de Washington, relève du tour de passe-passe. Athènes a tout simplement puisé dans ses cotisations obligatoires au FMI pour rembourser son dû à l'institution en temps et en heure. Ce qui de l'avis d'un expert ne s'était jamais produit dans l'histoire de l'institution.

Signe qu'Athènes est aux abois, le ministre des Finances, Yánis Varoufákis a plaidé hier pour que la BCE accepte le report du remboursement des 6,7 milliards d'obligations grecques attendues en juillet et en août. Toujours aussi maladroit, le ministre, qui a été écarté du coeur des discussions avec les...

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