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Et si Apple sauvait la Grèce en échange d'avantages fiscaux

Published in Le Figaro on
Yanis Varoufakis, ministre des finances grec et le ministre des finances des Pays-Bas et président de l'Eurogroupe Jeroen Dijsselbloem.
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Yanis Varoufakis, ministre des finances grec et le ministre des finances des Pays-Bas et président de l'Eurogroupe Jeroen Dijsselbloem. Crédits photo : FRANCOIS LENOIR/REUTERS

Apple peut-il utiliser ses milliards pour voler au secours de la Grèce ? «Si les grands groupes américains et les hommes politiques européens avaient de l'imagination, ils pourraient concevoir un sauvetage de ce pays proche de la banqueroute à des conditions qui pourraient être profitables à tous», avance un éditorialiste de Bloomberg. L'Union européenne étudierait les conditions d'un tel sauvetage, indique l'agence d'information qui précise toutefois que cette solution «a peu de chance de voir le jour». Les conditions d'une telle aide seraient simples. Apple et d'autres groupes américains fourniraient des liquidités à la Grèce et en échange Athènes pourrait leur proposer des conditions fiscales avantageuses, telles que celles dont bénéficient Apple en Irlande par exemple.

L'idée n'est pas nouvelle. En 2012, un investisseur qui assistait à une réunion générale de la marque à la pomme avait ouvertement demandé à Tim Cook, si le groupe comptait utiliser sa vaste trésorerie, de 97,6 milliards à l'époque, pour sauver la Grèce. «Nous avons pensé à beaucoup de chose mais pas à cela», avait alors rétorqué le successeur de Steve Jobs.

Entre temps, le scénario fiction...

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