Skip to main content

Grèce : le stratège, le coordinateur et la star

Published in Le Monde on
Le politologue Elias Nikolakopoulos affirme que « En première ligne, pour incarner la Grèce et prendre les coups, le premier ministre a placé dans un premier temps Yanis Varoufakis, qui, avec son aura d'économiste-star et cosmopolite, a réussi à replacer le problème grec au centre de l'attention mondiale ».
Légende

Le politologue Elias Nikolakopoulos affirme que « En première ligne, pour incarner la Grèce et prendre les coups, le premier ministre a placé dans un premier temps Yanis Varoufakis, qui, avec son aura d'économiste-star et cosmopolite, a réussi à replacer le problème grec au centre de l'attention mondiale ».

A quoi joue Athènes ? Mardi 5 mai, dans une note offensive, le bureau du premier ministre grec, Alexis Tsipras, impute le blocage actuel des discussions aux « graves désaccords entre le Fonds monétaire international (FMI) et l'Union européenne (UE) » qui font peser « de grands risques sur les négociations ». Très remonté, le gouvernement assure que « dans ce contexte, il ne peut pas y avoir de compromis. La responsabilité en incombe uniquement aux institutions et à leur coordination déficiente. »

Le lendemain, mercredi, changement de ton radical. Alexis Tsipras calme le jeu en multipliant les échanges téléphoniques. Avec le président français, François Hollande, mais aussi avec le président de la Commission européenne, Jean-Claude Junker.

A l'issue de ce dernier entretien est ressortie « la volonté commune d'une solution mutuellement bénéfique », selon un communiqué commun. L'accent est mis justement sur la réglementation du marché du travail et du système de retraite, ces deux sujets si chers au FMI et pierre d'achoppement depuis des semaines?

« Réalisme de négociation »

Athènes persiste ainsi à souffler...

Explore