Le gouvernement grec a proposé vendredi 24 avril une série de concessions sur des réformes réclamées par les créanciers internationaux du pays en échange de nouveaux financements. Mais la Commission européenne a écarté la possibilité de parvenir à un accord lors de la réunion de l'Eurogroupe qui se tient vendredi en Lettonie, estimant que le pays n'avait pas fait assez de progrès dans le cadre de ses négociations avec ses créanciers.
Dans une note de blog publiée à quelques heures de la tenue, à Riga, la capitale lettonne, d'une nouvelle réunion avec ses collègues de l'Eurogroupe, le ministre des finances grec, Yanis Varoufakis, se dit d'accord avec certaines conditions demandées par les créanciers d'Athènes. « Les désaccords actuels avec nos partenaires ne sont pas insurmontables », écrit-il :
« Notre gouvernement a hâte de rationaliser le système de retraite [en limitant par exemple les départs anticipés à la retraite], poursuivre la privatisation partielle d'actifs publics, s'attaquer aux prêts douteux qui obstruent les circuits du crédit de l'économie, créer une commission des impôts pleinement indépendante et pousser l'entreprenariat