Le gouvernement grec a rendu publique mardi sa liste d'engagements transmise à Bruxelles, qui prévoit de « réviser » le programme des privatisations non encore engagées, sans revenir sur celles achevées, et garde l'objectif d'augmenter le salaire minimum sans préciser le calendrier et le niveau de relèvement.
Salaire minimum et privatisations: un pas vers Bruxelles
Sur ces deux dossiers délicats, Athènes a mis de l'eau dans son vin.
« L'ampleur et le calendrier » de la progression du salaire minimum, une promesse centrale du gouvernement, « se feront en consultation avec les partenaires sociaux et les institutions européennes et internationales », selon le document et « de manière à préserver la compétitivité et les perspectives d'emploi ». Le montant envisagé (751 euros) et la date (2016) ne figurent pas explicitement dans la liste.
Les privatisations déjà réalisées ne seront pas remises en question, pour celles qui sont déjà lancées «le gouvernement va respecter les processus en conformité avec la loi ». Celles qui sont prévues doivent être « examinées avec pour objectif de...