«Quatre mois, c'est le délai approprié en terme de financement et compte tenu des défis à relever», a estimé Jeroen Dijsselbloem, le président de l'Eurogroupe, au terme d'une réunion «laborieuse», la troisième en moins de dix jours pour les 19 ministres de la zone euro. Le compromis a été trouvé au prix de nombreux engagements grecs, Athènes doit présenter d'ici lundi soir une liste de réformes qui devra être approuvée par ses créanciers, désormais désignés sous le terme d'«institutions» (UE, BCE et FMI), les Grecs ne voulant plus entendre parler de la «troïka».
Ce premier feu vert devra être donné lors d'un Eurogroupe téléphonique mardi. En cas de rejet des propositions grecques, «nous aurons un problème (...) l'accord est mort mais cela ne sera pas le cas», a déclaré le ministre grec des Finances, Yanis Varoufakis.
Athènes a dû se résoudre à rester sous haute supervision de ses créanciers, mais «il y aura un travail d'une autre nature. Il y aura sûrement un travail politique», a affirmé le ministre français, Michel Sapin, en soulignant que les Grecs ne voulaient plus avoir en face d'eux des «techniciens». «Être au...