Le gouvernement grec a proposé à Bruxelles une prolongation de six mois de « l'accord de prêt » européen qui n'inclut pas la prorogation du « mémorandum » en cours, synonyme d'austérité, mais s'engage durant cette période à « l'équilibre budgétaire », a indiqué jeudi une source gouvernementale. Selon la Commission européenne, cette demande « ouvre la voie à un compromis raisonnable ».
Un signal « positif »
La lettre du gouvernement grec demandant à la zone euro une extension de l'accord d'assistance financière est un signal « positif », estime le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker.
« M. Juncker a eu des contacts nombreux toute cette nuit et il a vu des signaux positifs ce matin dans la lettre, qui ouvre la voie à un compromis raisonnable dans l'intérêt de la stabilité », a indiqué lors d'un point de presse Margaritis Schinas, porte-parole de la Commission, citant M. Juncker.
Convenir à la Grèce? et à la direction de l'Eurogroupe
Le gouvernement d'Alexis Tsipras, « en ligne avec ses promesses, n'a pas demandé la prolongation du mémorandum »,...