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«La zone euro n'est pas à la merci de la Grèce»

Published in Le Figaro on
Michel Sapin lors de la réunion des ministres du G20 à Istanbul (Ozan KOSE/AFP) Crédits photo : ERIC PIERMONT/AFP


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Michel Sapin lors de la réunion des ministres du G20 à Istanbul (Ozan KOSE/AFP) Crédits photo : ERIC PIERMONT/AFP

L'Europe et ses alliés ont les yeux rivés sur la Grèce, craignant que le pays ne frappe un grand coup en décidant de sortir de l'euro. Michel Sapin, lui, se veut rassurant. Le ministre, qui participe à la réunion des ministres des Finances du G20 à Istanbul, a confié au Monde qu'il était «persuadé que la négociation [avec la Grèce, NDLR] aboutira». Mais celle-ci ne peut aboutir «que si l'on a en tête deux principes», rappelés lors de sa conférence de presse par François Hollande: «le respect du vote grec» et «le respect des règles européennes inscrites dans les traités, auxquels la Grèce a adhéré». Une équation qui semble pour l'instant impossible à résoudre mais Michel Sapin y trouve «des marges à exploiter».

Le ministre des Finances reste prudent quant à l'irruption dans les débats des États-Unis et du Canada. S'il estime qu'ils peuvent «être utiles», il tient à ce que les deux pays comprennent que la situation est très différente de 2010, quand l'Union européenne avait dû concevoir à la hâte un plan d'aide pour la Grèce, alors au bord du gouffre. «La Grèce a fait énormément d'efforts», souligne Michel Sapin, qui s'essaie à l'économie-fiction en calculant que «si...

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