Le président de la ND, Antonis Samaras, a défendu la politique de la ND dans son discours au 8e Congrès du parti de centre-droit soulignant que son parti a pris ses distances avec le mémorandum UE-BCE-FMI et a voté contre, alors qu'au contraire le PASOK ne peut rien faire, puisqu'il s'est identifié au système lui-même et du fait que la gauche fait partie du problème.
M. Samaras a noté que "le mémorandum ne sauve pas la Grèce, mais l'enfonce dans un cercle vicieux de récession", tranchant que la ND trace "une stratégie de sortie du mémorandum et de ses engagements, non pas pour retourner aux gaspillages et au relâchement des finances, mais pour sortir de la crise, grâce à la croissance, en se fondant sur nos propres forces".
A ce point, M. Samaras a dit se référer aux "sept défauts du système qui s'effondre, l'étatisme, le populisme, l'hégémonie des idées gauchistes, la dévalorisation de l'intérêt public, la prospérité fictive avec recours à l'emprunt, la dépréciation des valeurs et modèles".
La nouvelle période de l'après-dictature révèle les quatre grands déficits de la compétitivité, de la démocratie, de la sécurité et de l'éducation, a souligné M. Samaras, annonçant que le parti acquiert sa nouvelle maison, où il déménagera à partir de septembre prochain.
Concernant la procédure interne au parti, M. Samaras a souligné que la ND a "fait son auto-critique, qu'elle s'est restructurée et s'est ouverte à la base sociale, réussissant un renouvellement de 80% de son potentiel, avec une restructuration idéologique, politique et organisationnelle, devenant un parti européen moderne de centre-droit, ouvert à la société".
i-GR/ANA-MPA