Le premier ministre, Georges Papandréou, a eu un entretien à son initiative jeudi à Bruxelles avec son homologue de la FYROM, Nikola Gruevski, Athènes mettant l'accent sur des contacts directs avec Skopje, tant pour l'amélioration des relations bilatérales que pour la recherche d'une solution mutuellement acceptée sur le nom de la FYROM.
Sur cet entretien, le ministre adjoint des Affaires étrangères, Dimitris Droutsas, a informé que M. Papandréou avait parlé à nouveau de la volonté de la Grèce de rechercher un nom à détermination géographique pour tous les usages (erga omnes), assurant par ailleurs qu'une fois la question du nom réglée son gouvernement "serait aux côtés de Skopje tout au long de la difficile période d'adaptation aux critères d'entrée à l'UE".
M. Droutsas a reconnu - en réponse à une question de presse - que "les déclarations publiques de la part de la FYROM n'avaient rien d'encourageantes", et que "c'est pour cette raison que les contacts directs ont une grande importance", alors qu'à propos du nom "Macédoine du Vardar" (du nom du plus grand fleuve traversant la FYROM) - cité dans un article -, M. Droutsas a souligné que "toute proposition qui satisfait les conditions préalables que nous avons posées constituera une base de discussion".
i-GR/ANA-MPA