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Papandréou met la pression sur le Sommet européen

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By iNFO-GRECE,

Le premier ministre, Georges Papandréou, a indiqué mercredi à l'issue de ses déclarations communes avec le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, que la Grèce étudie toutes les options, y compris, celle du recours au Fonds monétaire international (FMI), son choix définitif dépendant des décisions du Sommet de l'UE des 25 et 26 mars.

"Les décisions que prendra la Grèce viseront à la viabilité de l'économie grecque et à servir l'intérêt du pays et du peuple grec", a dit le chef du gouvernement grec.

Tant M. Papandréou que M. Barroso ont affirmé que la Grèce n'a pas demandé d'argent à l'UE, tandis que le premier ministre a observé que malgré les déclarations de solidarité et le soutien politique accordé à la Grèce, le pays continue à emprunter avec un taux d'intérêt élevé, ce qui - outre l'aspect économique - représente à présent un problème éthique aussi. "Et c'est aussi un problème éthique", a-t-il insisté, "parce que lorsqu'on demande à quelqu'un de couper une partie de son salaire, cet argent ne peut partir en fumée à cause des intérêts très élevés".

M. Papandréou a par ailleurs insisté sur le fait que la Grèce a rempli tous ses engagements et souligné que le programme de Stabilité et de Croissance est "en avance sur le calendrier", du fait que les mesures qui étaient prévues pour mai ont d'ores et déjà été votées et que des réformes sont apportées dans le système de sécurité sociale.

Interrogé sur un éventuel recours de la Grèce auprès du FMI, M. Papandréou a souligné que toutes les options sont envisagées, tranchant néanmoins préférer certes une solution européenne mais déclarant attendre par conséquent comment l'UE et la zone euro peut réagir. "Nous attendons un résultat positif, mais toutes les options sont envisagées", a-t-il réitéré en concluant que la Grèce -grâce à une solution européenne- prouvera qu'elle est le premier pays qui mettra en place la gouvernance économique la plus forte qui contribuera à la coordination de la zone euro.

De son côté, M. Barroso a souligné que la situation économique de la Grèce a changé par rapport à celle existant quelques semaines plus tôt et cela en raison des efforts immenses du gouvernement et du premier ministre, Georges Papandréou, ce qui fait que le pays se trouve maintenant sur la voie de réussir la réduction de son déficit de 4% en 2010.

Il a encore relevé qu'il n'existe par de perspective sociale viable (pour n'importe quel pays) ayant une dette publique élevée et adressé un message au peuple grec soulignant que "ses efforts sont indispensables, non parce que le veut ainsi Bruxelles, l'Europe ou les marchés, parce que c'est le moyen de garantir son avenir". M. Barroso a par ailleurs précisé que les pays de la zone euro se sont accordés pour aider clairement la Grèce si nécessaire, ajoutant que la Commission coopère avec ces gouvernements pour la mise en place du mécanisme nécessaire.

"M. Papandréou a déclaré ne pas avoir besoin en ce moment d'une assistance financière", a affirmé M. Barroso soulignant que la crise exige une coordination avec la zone euro et observant qu'après les efforts ardus du premier ministre la situation est en voie d'amélioration.

i-GR/ANA-MPA

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