146.337 clandestins ont été appréhendés, ainsi que 2.211 passeurs, selon le rapport adressé à la Commission nationale pour les droits de l'Homme par le ministre de l'Intérieur, Procopis Pavlopoulos, qui s'est également entretenu, mardi, avec le ministre des Affaires étrangères, au sujet notamment du manque de coopération de la Turquie.
Le rapport mentionne également que 9.071 personnes, dont 645 sont des ressortissants étrangers et le reste des étrangers de souche grecque - en majorité écrasante du Sud de l'Albanie -, ont obtenu la citoyenneté grecque jusqu'à la fin 2008.
Cependant, concernant l'immigration clandestine des problèmes apparaissent avec la Turquie, d'où transittent la plupart des clandestins, en ce qui concerne leur réadmission. La Turquie ne coopère plus depuis 2002 - alors qu'il existe un protocole de réadmission -, avec pour résultat que quelque 3.971 demandes de réadmission pour 57.428 clandestins ont été adressées à la Turquie laquelle n'en a accepté que 7.442 personnes.
A l'issue de cette réunion avec le ministre de l'Intérieur, le ministre des Affaires étrangères Mme Bakoyannis a souligné que l'immigration clandestine compte parmi les plus grands problèmes auxquels le pays doit faire face.
"Certaines décisions ont été prises aujourd'hui en vue de l'intensification de la présence grecque à l'UE pour cette question qui sera abordée au niveau des chefs d'Etat et ministres des pays membres de l'UE en vue d'accentuer les activités de FRONTEX", a-t-elle dit.
Mme Bakoyannis a encore précisé que les discussions avaient également porté sur les moyens de renvoyer les clandestins dans leur pays d'origine.
i-GR/ANA-MPA