caramanlis sarkozy
Arrivé à Bruxelles jeudi pour assister dans la soirée au Sommet européen, le premier ministre Costas Caramanlis a profité du sommet en parallèle du Parti populaire européen (PPE), pour lancer depuis sa depuis la tribune un message à destination de la FYROM, dont le premier ministre, Nikola Gruevski, se trouvait dans la salle, puisque invité du PPE en tant qu'observateur.
Pour M. Caramanlis, la Grèce, s'intéresse en tant que pays de la région à la stabilité des Balkans, mais que cette stabilité est prioritairement liée à des relations de bon voisinage mais aussi à l'absence de recours à la provocation.
Le premier ministre grec a poursuivi disant que cette attitude est le mode européen de comportement, exigé par tous les pays qui souhaitent devenir membres de l'Union européenne et de l'OTAN.
Même si, aussi bien le Sommet européen que celui du PPE sont consacrés aux changements climatiques, dans les coulisses on s'active pour faire rapprocher les points de vue des deux pays et éviter le veto grec à l'entrée de la FYROM à l'OTAN.
Ainsi, à l'initiative du représentant permanent des Etats-Unis à l'OTAN, Victoria Nuland, le ministre des Affaires étrangères, Dora Bakoyannis, a rencontré le premier ministre de la FYROM, M. Gruevski, en marge de la session du Parti populaire européen (PPE), l'occasion d'un échange de vues sur les préparatifs en vue du prochain tour de la procédure placée sous l'égide de l'ONU sur l'appellation de la FYROM.
Mme Bakoyannis a fait état d'une "discussion sincère et ouverte" au cours de laquelle chacune des parties a exposé ses vues, sans toutefois aucun résultat tangible.
Une nouvelle rencontre est attendue, effectivement, entre les négociateurs de la Grèce et de la FYROM sous l'égide de l'envoyé spécial de l'ONU, Matthew Nimetz, sur la question du nom, le 17 mars à Vienne.
i-GR/ANA-MPA