"L'on s'attendrait à ce que la Turquie sache que les Etats membres, tant de l'OTAN que de l'UE, ont des droits précis et la possibilité de les exercer entièrement", a déclaré le ministre des Affaires étrangères, Dora Bakoyannis, invitée à commenter la dernière déclaration du premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, au sujet du différend sur l'appellation définitive de la FYROM.
"Il est moche de demander à la Macédoine de changer son nom, en lui promettant que par la suite on soutiendra sa demande d'adhésion à l'OTAN", avait notamment dit M. Erdogan, lors d'un entretien à Ankara avec son homologue de la FYROM, Nicola Gruevski, tel que le rapporte l'agence d'informations de la FYROM MIA.
Mme Bakoyannis a rappelé par ailleurs, dans des commentaires mardi à Moscou, que "la Turquie, ainsi que les Etats membres de l'Alliance atlantique, ont été informés quand et dans quelles conditions la Grèce exercera son droit de veto".
i-GR/ANA-MPA