La perspective d'élargissement de l'OTAN aux pays des Balkans et l'approche des échéances pour le règlement de la question du Kosovo réactivent aussi le différend d'Athènes avec Skopje pour l'appellation définitive de la FYROM. Dans des déclarations lundi, le président de Synaspismos (communistes réformateurs), Alecos Alavanos, a estimé qu'un tel élargissement "conduit à des processus de déstabilisation", citant pour exemple le cas du Kosovo, et appelant ainsi à la vigilance à propos du nom de la FYROM.
Pour M. Alavanos "le règlement de la question du nom de la FYROM peut se faire dans le cadre de l'ONU par des concertations bilatérales", ajoutant aussi que "tout effort d'en faire une question centrale dans notre politique intérieure ou étrangère entraînera la Grèce vers le passé et non vers l'avenir".
M. Alavanos a par ailleurs critiqué la politique suivie "en accord ou en silence" par le gouvernement vis-à-vis de ce qu'il a appelé l'"aventurisme des Américains", en Irak, en Afghanistan, dans le dossier du bouclier nucléaire prévu d'être installé en Europe voire même dans les Balkans.
i-GR/ANA-MPA