Le premier ministre, Costas Caramanlis, dans un message jeudi pour le 66e anniversaire de l'héroïque bataille de la Crète, a invité à cette occasion à se rappeler que "la lutte pour la liberté et la démocratie est un devoir permanent de tous ceux qui embrassent ces valeurs".
"La commémoration de la bataille de la Crète, une des pages les plus glorieuses et héroïques de la 2e Guerre mondiale, tant pour la Grèce que pour les forces alliées, est un rappel, toujours aussi puissant et actuel, que la lutte pour la liberté et la démocratie est un devoir permanent pour tous ceux qui embrassent ces valeurs", a souligné M. Caramanlis, ajoutant que "plus encore, la bataille de la Crète est la preuve tangible qu'un peuple luttant pour ses idéaux est finalement justifié".
"Aujourd'hui, la Grèce déclare sa gratitude à tous ceux qui luttèrent et se sacrifièrent pour la liberté, en continuant avec fermeté, et c'est le moins qu'on puisse faire pour rendre hommage à leur souvenir, une politique extérieure pour la paix, la démocratie, le respect entier du droit international et des traités. Nous oeuvrons avec concorde et responsabilité dans le cadre des organismes internationaux dans lesquels notre pays participe, afin que le respect mutuel et la confiance entre les nations remplacent la haine et la méfiance qui mènent à la guerre et à la violence", a conclu le chef du gouvernement.
Pour cette commémoration annuelle de cet événement, dont les manifestations se prolongeront jusqu'au dimanche 27 mai, d'autres messages ont été adressés des pays ayant participé à cette bataille, et notamment ceux de Derek Twigg, sous-secrétaire d'Etat britannique à la Défense et ministre des Anciens combattants, de John Howard, premier ministre australien, et de Helen Clark, premier ministre de Nouvelle Zélande.
i-GR/ANA-MPA