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Mme Bakoyannis précise la position grecque sur le bouclier antimissile

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By iNFO-GRECE,

La réunion de la commission parlementaire des Affaires étrangères a donné l'occasion mercredi 2 mai au ministre des Affaires étrangères, Dora Bakoyannis, de préciser la position de la Grèce sur l'installation du bouclier américain antimissile. Répondant au député du PASOK, Akis Tsohatzopoulos, Mme Bakoyannis a expliqué que la Grèce suit une politique commune avec l'Union européenne et - répondant à une autre question de l'opposition - qu'elle n'est pas autorisée à signifier à la Tchéquie et à la Pologne ce que ces deux pays doivent faire.

Mme Bakoyannis a précisé que la position de la Grèce s'identifie à celle de l'UE, les décisions pour ce système de défense "ne devant pas être prises unilatéralement mais collectivement, puisque concernant l'ensemble des Etats-membres de l'UE et de l'OTAN".

Rappelant la discussion récemment à la session de l'OTAN à Oslo, et les réticences de la Russie à la matérialisation du projet américain, Mme Bakoyannis a informé les députés sur la position prise alors par l'UE, recommandant des décisions collectives et non unilatérales dans le cadre de l'UE et de l'OTAN, et rappelant que "l'OTAN dispose d'un cadre institutionnel précis, en l'occurrence le comité Russie-OTAN".

Précisant la position de la Grèce, le ministre a déclaré que "nous ne parlons en aucune façon de mise en place de zones de missiles, de nouveaux missiles chez nous (...) Nous nous efforçons ensemble avec les autres pays européens à discuter de cette question dans le cadre donné dans lequel elle doit être discutée. A savoir, en collaboration avec la Russie, pour une politique absolument transparente, car la dernière chose que nous souhaitons - et je pense toute l'UE - c'est une nouvelle confrontation de systèmes d'armement et une escalade dans l'acquisition de nouveaux systèmes d'armement. Ce que nous nous efforçons de faire, c'est de conserver de fait le dialogue avec la Russie".

Mme Bakoyannis a souligné encore les efforts faits pour respecter les accords sur la réduction des armements, alors que répondant au député de Synaspismos, Nicos Constantopoulos, s'interrogeant si le gouvernement était pour ou contre l'installation du bouclier antimissile en Pologne et en Tchéquie, le ministre a expliqué "être pour un accord le plus large OTAN-Russie. Soyons clairs que nous ne pouvons pas intervenir unilatéralement. Nous sommes pour l'accord qui a été signé, et pour que toutes ces questions soient débattues dans le cadre du conseil institutionnalisé". "Nous n'avons pas le droit, pas plus que d'autres Etats, de donner des ordres à des Etats-membres de l'UE sur les décisions à prendre", a conclu Mme Bakoyannis.

i-GR/ANA-MPA

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