souflias
Pas content le ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du territoire et des Travaux publics, Georgios Souflias, après les articles de presse relatant les propos alarmistes du commissaire européen à l'Environnement, Stavros Dimas, à propos du respect par la Grèce des accords du Kyoto. "Les articles de presse ont été mal compris", a dit lundi le ministre grec rappelant les dix mesures pour la matérialisation des engagements de la Grèce concernant les changements climatiques.
M. Souflias a soutenu que la Grèce se trouve à l'heure actuelle au-dessous du plafond des 25% d'émission de CO2 fixé par l'exécutif européen, mais a reconnu que, si aucune mesure n'est prise à l'avenir, la Grèce pourrait effectivement se trouver avec un taux de 40% en 2010.
Parmi les 10 mesures prises par le gouvernement pour respecter ses engagements, le ministre a cité en particulier la révision du Programme national - dont l'étude juge possible que la Grèce réussisse à diminuer les taux de pollution -, l'élaboration et la mise en application du Plan national de répartition des émissions de gaz à effet de serre pour la période 2005-2007, qui prévoit une réduction de 2,1% des émissions et entériné par la Commission européenne et, enfin, pour 2008-2012 une répartition encore plus sévère du 2e Plan de répartition.
M. Souflias a rappelé que le plan grec a été soumis à temps voulu à Bruxelles, "la Grèce ayant été parmi les 10 Etats qui ont présenté leurs projets avant le 1er septembre 2006". "Voilà la réalité et visiblement nous en avons encore beaucoup à faire", a conclu le ministre.
i-GR/ANA-MPA