Dans son point de presse jeudi, et sur fond d'une nouvelle mobilisation nationale des enseignants le jour même - les instituteurs en étant à leur 4e semaine de mobilisation -, le porte-parole par intérim du gouvernement, Evanghelos Antonaros, a insisté sur le dialogue qui existe au ministère de l'Education et sur les discussions qui ont déjà eu lieu au gouvernement.
Commentant une des revendications des instituteurs du primaire et des maternelles, à savoir une revalorisation du salaire de base des nouveaux enseignants de 950 euros à 1.400 euros, M. Antonaros a rappelé que cette demande équivaut à une hausse de 47,3%, "chose impensable pour tous les Grecs", a-t-il souligné, alors qu'il a récusé l'argument soutenu par les syndicalistes, selon lequel les 1.400 euros constituent le minimum vital pour une famille de 4 membres, en rappelant que les diplômés de l'enseignement sont engagés immédiatement après leurs études et que, "âgés en moyenne de 23-24 ans, ils peuvent difficilement avoir déjà une famille de 2 enfants".
i-GR/ANA-MPA