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Le président de la République appelle Ankara à revoir sa politique vis-à-vis de Chypre

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By iNFO-GRECE,

Le Président de la République, Carolos Papoulias, a appelé Ankara à sortir de son dilemme actuel et à revoir sa politique vis-à-vis de Chypre, afin de ne pas mettre en péril sa marche d'adhésion a l'UE, dans un discours mardi au Mess des Officiers à Ioannina (Epire), au dernier jour des cérémonies sur 3 jours du 93e anniversaire de la libération de la ville.


"Ces derniers temps", a déclaré le chef de l'Etat, "on entend des voix d'encouragement à l'effort de la Turquie de dissocier ses engagements envers la République chypriote de sa marche d'adhésion. La diplomatie, certes, n'est pas une affaire de morale et de justice, mais de puissance et d'intérêts. Par conséquent, Athènes et Nicosie ont déjà réussi à poser comme condition la revalorisation des relations euro-turques, l'extension à Chypre de l'Union douanière UE-Turquie, et cette condition ne peut être radiée quelles que soient les pressions exercées".

Définissent ensuite la ligne politique suivie par Nicosie et l'hellénisme en général, M. Papoulias a rappelé que "la marche obstinée de l'hellénisme chypriote depuis 1974 à aujourd'hui n'a pas de retour en arrière. C'est une marche orientée vers la réunification de l'île dans le respect du droit international et des valeurs de la culture européenne. C'est dans cette voie que l'hellénisme est mobilisé et uni".

En un autre point de son discours, le chef de l'Etat a mis en avant les efforts de la Grèce pour transformer la région des Balkans en un espace de coopération, de coexistence et de progrès, estimant a propos du Kosovo que son entrée dans un nouvel ordre n'est "ni facile ni anodine" et que "le devoir de tous les Etats de la région est de contribuer à un changement de statut le plus modérément possible avec respect absolu des droits de l'Homme et des principes de l'ONU".

Enfin, après avoir rappelé la politique de soutien de la Grèce à la perspective d'adhésion à l'UE des pays balkaniques, M. Papoulias a mentionné l'Albanie en insistant que "ses efforts d'européanisation doivent inclure la garantie des droits de la minorité grecque, laquelle doit devenir un maillon dans la chaîne de coopération et d'entente".

i-GR/ANA

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