Le ministre de l'Ordre public, Georges Voulgarakis, a formellement démenti mercredi que des Pakistanais aient été enlevés de force par des services de police, grecs ou étrangers, commentant des informations des medias britanniques, ainsi que des déclarations d'un avocat grec chargé de cette affaire et du responsable de la communauté pakistanaise à Athènes.
M. Voulgarakis, dans un point de presse, a catégoriquement rejeté des accusations faisant état d'un enlèvement par la force et d'interrogatoires, affirmant "qu'il n'y a jamais eu, qu'il n'y a pas, et qu'il n'y aura jamais une telle affaire (mêlant) les autorités grecques", et s'interrogeant s'il ne s'agit pas "d'une provocation, voire d'une farce".
Le ministre a par ailleurs exclu la possibilité de l'immixtion dans cette soi-disant affaire d'agents britanniques, rappelant du reste que les autorités grecques avaient nié tout ce qui était paru dans la presse à ce sujet en août dernier, les allégations des medias situant cette affaire peu après les attentats dans le petro de Londres. M. Voulgarakis a par ailleurs fait référence à des commentaires à cette époque du secrétaire au Foreign Office, Jack Straw, caractérisent cette affaire de "pure absurdité", et insisté qu'aucune nouvelle preuve n'avait été apportée depuis par la BBC.
Enfin, l'ambassadeur du Pakistan à Athènes a confirmé à M. Voulgarakis qu'aucune plainte n'avait été déposée auprès des autorités pakistanaises.
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