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Pour la première fois depuis des années les sondages placent l'opposition en tête des intentions de vote.

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By iNFO-GRECE,

Deux sondages sont tombés à point pour le président du PASOK, Georges Papandréou, qui réunissait en congrès le week-end dernier le Conseil national du parti en vue de la préparation des prochaines élections locales. L'un qui met son parti pour la première fois depuis l'accession de la droite au pouvoir, l'autre qui fait état d'une montée du mécontentement général face à la politique du gouvernement, et en particulier dans le domaine de la corruption.

Pour la première fois depuis que Nea Dimokratia a accédé au pouvoir en février 2004, son rival à l'opposition, le PASOK, passe devant dans les sondages des intentions de vote. Selon Le monde de l'investisseur du Samedi, le sondage réalisé par l'institut DIMEL auprès de 2.000 personnes entre le 15 et le 23 septembre, accorde 41,2% d'intentions de vote au PASOK contre 40,3% à Nea Dimokratia (ND). Le KKE (communistes) est à 6%, Synaspismos (gauche radicale) à 3,2%, LAOS (droite radicale chrétienne) à 2,5%, les autres formations se partageant les 7% restants.

54,6% des personnes interrogées jugent négativement l'œuvre du gouvernement contre 31,3% qui portent un jugement positif et 14,1% neutres.

Le Premier ministre issu de Nea Dimokratia, Costas Caramanlis, pourra se consoler du fait que 38,3% estiment qu'il est plus apte à gouverner le pays que Georgios Papandreou (35,7%).

Des mauvaises nouvelles pour le gouvernement qui sont confortées par un autre sondage de Metron publié dans l'édition dominicale d'Ethnos. Le gouvernement devra faire face à une montée du mécontentement général et notamment sur la question de la corruption, un terrain sur lequel le PASOK avait excellé lorsqu'il était au pouvoir et qui fut le cheval de bataille de la droite pour emporter les élections.

A la question de savoir si la corruption en Grèce ces deux dernières années augmente ou diminue, 60,8% des personnes interrogées répondent que la corruption augmente ! Déjà qu'elle ne se portait pas mal du tout avant l'arrivée de Nea Dimokratia au gouvernement… Seuls 16,3% répondent qu'elle est reste au même niveau qu'avant et 16,3% qu'elle diminue. A la question des embauches dans le secteur public si elles se font selon des critères de valeur ou de piston, ce sont 68,3% des personnes interrogées qui estiment que le principal critère est le rousfeti, un mot hérité des Turcs pour désigner la subornation des personnes haut placées afin d'obtenir quelques facilités.

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