corraface festival
"Pas seulement des nouveaux films, mais aussi des nouvelles idées" a dit le comédien français d'origine grecque, nouveau président du Festival de Cinéma de Thessalonique, Georges Corraface, présentant mardi les lignes directrices du Festival en compagnie de la directrice Despoina Mouzakis. Un Festival qui, au bout de 48 ans d'existence, tente ainsi de retrouver un nouveau souffle, après s'être enfermé ces dernières années dans un narcissisme autistique qui l'a éloigné du grand public.
"Le Festival doit être un espace de recherche et de réflexion sur l'homme et la vie", a dit encore Georges Corraface qui n'a pu éviter les questions sur son arrivée à la tête de l'institution après l'éviction du couple Angelopoulos-Dimopoulos. "C'est une décision pour l'aventure, par laquelle je ne suis pas encore déçu", a-t-il expliqué, l'assimilant à "un train qui va très vite. J'admire tous les hommes qui sont sur ses rames et la direction qu'il prend me plait."
La directrice du Festival, Despoina Mouzakis, a présenté les 4 axes sur lesquels va se développer le Festival, à savoir, le renforcement de sa dimension internationale, l'ouverture du cinéma grec sur le marché international, la participation des cinéastes nouveaux mais aussi des cinéastes consacrés et enfin son lien avec la ville de Thessalonique.
Pour cela, quelques nouveautés comme "Jours d'indépendance" avec une programmation dédiée au cinéma indépendant, un effort pour la compréhension des nouvelles technologies, le soutien aux "Masterclasses" et "Crossroads", série de rendez-vous des créateurs avec des financiers et des producteurs.
i-GR