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Le Conseil de l'UE hausse le ton envers la Turquie.

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By iNFO-GRECE,

Le président en exercice du Conseil et ministre néerlandais des Affaires étrangères, Bernard Bot, a jugé "souhaitable" l'extension de l'application du protocole d'union douanière à l'ensemble des Etats membres de l'UE de la part de la Turquie, intervenant mercredi à La Haye dans une conférence de presse à l'issue de la rencontre UE-Turquie qui s'est tenue en vue du Conseil européen du 17 décembre. Une épine entravant la marche de la Turquie alors qu'elle n'entend pas signer cette accord avec Chypre, pourtant état-membre de l'UE.


"Nous notons le fait que la Turquie négociera avec tous les 25 Etats membres de l'UE, et nous espérons que la situation peut être résolue avant que ne commencent les négociations", a dit M. Bot, qui a également mentionné l'importance d'un accord entre les "25" au sujet des conditions à poser à l'ouverture de négociations d'adhésion avec la Turquie.

Faisant le point sur l'ensemble de ce dossier, M. Bot a signifié à la partie turque toute l'importance des préoccupations qu'ont les Etats membres de l'UE, et s'il a reconnu les progrès importants réalisés par la Turquie concernant la satisfaction des critères de Copenhague, il a tenu à souligner les étapes restant à franchir dans l'application effective des critères. Interrogé si la décision des "25" serait prise sur la base du rapport de la Commission européenne et ses propositions, M.Bot a retenu le texte de l'exécutif de l'UE comme un "bon outil", mais rappelle que les négociations lors des Conseils européens sont intergouvernementales et que, par conséquent, ce sont les Etats membres qui décideront si la Turquie a appliqué ou non les critères de Copenhague.

A une question de l'ANA l'invitant à dire si la Turquie a l'intention de reconnaître la République chypriote au cas ou elle "décrocherait" le 17 décembre une date d'ouverture de négociations d'adhésion, le ministre turc des Affaires étrangères, Abdullah Gül, a éludé la question, en affirmant que la question chypriote n'a pas encore été réglée, malgré l'opportunité qu'offrait, a-t-il dit, le plan Annan.

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