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Karamanlis : une Chypre unie et libre

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By iNFO-GRECE,

"Notre objectif est une République de Chypre unie et libre la, qui ne soit pas un foyer de tensions et de frictions, mais un facteur de paix et de stabilité et un pont de coopération pour la région entière", a dit le Premier ministre grec Costas Karamanlis s'adressant samedi à la session spéciale de la Chambre des Représentants de l'île peu avant le terme de sa visite de deux jours, ajoutant que "ma position ferme était et demeure que les questions nationales exigent l'unité, la compréhension, et la concorde."


"Nos efforts pour un règlement de la question chypriote, dans le cadre de l'ONU, continuent et continueront sans cesse, avec des rythmes de plus en plus soutenus", a dit encore le Premier ministre grec, ajoutant que "l'avenir de l'île est dans la coexistence, la coopération, le développement et le progrès paisible pour tous les habitants de l'île."

M. Karamanlis a fait part de sa conviction que l'accession de Chypre à l'Union Européenne "peut et devrait constituer un catalyseur pour une solution fonctionnelle et viable à Chypre." "C'est aussi la volonté de tous les Chypriotes grecs et de la majorité de Chypriotes turcs et des autorités politique de la Chypre," a-t-il ajouté.

M. Karamanlis se félicitant de tous les efforts des précédents gouvernements chypriotes et grecs pour atteindre l'adhésion de Chypre à l'UE, a rappelé que aussi bien les autorités de Chypre que les autorités en Grèce demeurent déterminées à poursuivre le règlement de la question chypriote dans le cadre du plan d'Annan, basé sur un système bicommunautaire, fédéral et bizonal. "L'accession de Chypre à l'UE est une étape importante dans son histoire, parce qu'elle a créé de nouvelles conditions de sûreté, de développement, de bien-être de ses citoyens, et des nouvelles conditions pour la réalisation d'une solution fonctionnelle et viable. L'adhésion devrait devenir le point de départ et d'une perspective nouvelle pour unir efficacement Chypre afin que tous ses résidants, Chypriotes grecs et Chypriotes turcs puissent avancer vers un meilleur lendemain", il a ajouté.

Le premier ministre grec a indiqué que "les aspirations européennes de la Turquie ont les faveurs de la Grèce, parce qu'une Turquie Européenne est un avantage pour tous". Cependant, il a insisté que la marche de la Turquie vers l'UE dépend d'elle-même, de ses efforts pour se mettre en harmonie avec les acquis constitutionnels et politiques d'Union Européene, de sa situation interne et de sa politique envers l'extérieur, aussi bien que son attitude envers la République de Chypre.

Dans sa réponse, le président de la Chambre des Représentants M. Christofias a rappelé la qualité de l'accueil qu'il a eu lors de son propre voyage à Athènes une semaine plus tôt et a souligné l'importance des liens fraternels entre la Grèce et Chypre.

M. Christofias a également rappelé que "après le référendum de 24 avril, nous n'avons pas abandonné notre effort d'atteindre la solution d'un fédération bicommunautaire et bizonale." "La majorité des Chypriotes grecs n'a pas rejeté la solution. Ils ont rejeté cette proposition particulière, pour les raisons que nous avons expliquées à plusieurs reprises depuis avril dernier. La voie est encore ouverte, parce que notre volonté est là et que les éléments sont là, qui encouragent notre côté à travailler dur", a-t-il dit avant de souhaiter que "nos associés européens aident à cet effort, en donnant le bon message à la Turquie, sachant qu'il est de notre souhait pour voir la Turquie devenir un pays européen, respectant nos valeurs et principes communs, mais également reconnaissant ses associés sans une quelconque discrimination."

i-GR/CNA

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