Le chancelier allemand, Gerhard Schroeder, a tranché mardi qu'il n'est lié en rien par la récente résolution adoptée jeudi dernier par le Bundestag, en vertu de laquelle le Parlement allemand invitait entre autres le gouvernement allemand à "oeuvrer dans le cadre de l'UE en vue de l'acceptation du nom constitutionnel de la République de Macédoine". M. Schroeder a précisé au contraire que la recherche d'une solution à l'appellation définitive de la FYROM doit être trouvée "par le dialogue".
Ces précisions ont été données par le chef du gouvernement allemand lors d'une conférence commune - et à une question de l'ANA - mardi à Berlin avec son homologue de la FYROM, Hari Kostov, lequel s'était félicité de l'adoption de la résolution en question par le Bundestag.
"Concernant l'essence du problème, il est clair que chaque pays a le droit souverain de choisir son nom. Dans ce cas précis toutefois, il existe certaines sensibilités historiques de la part de la Grèce qui doivent être prises en considération, sans que cela signifie automatiquement de renoncer au nom du pays. Il est un fait, a-t-il ajouté, que la Grèce est membre de l'UE et de l'OTAN, à savoir des organismes auxquels la 'Macédoine' souhaite adhérer et au sein desquels les décisions sont prises à l'unanimité (...) Par conséquent, il faut dialoguer, et tel est mon conseil, cette question doit être résolue par le dialogue".
i-GR/ANA