Le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, s'exprimant en marge des travaux du 57e Congres de l'Association mondiale des Journaux (WAN) - qui a lieu cette année à Istanbul -, a déclaré que "nous dépasserons les difficultés [entre la Grèce et la Turquie], s'il y a des deux côtés une bonne volonté mutuelle, ainsi qu'une action politique, qui puisse attester de cette volonté". Des propos jugés positifs par le gouvernement grec.
"Il existe des développements positifs aussi dans la question du plateau continental de l'Egée", a affirmé M. Erdogan, exprimant le vœu que "nos relations puissent transformer en positif toutes les choses négatives du passe entre la Grèce et la Turquie".
Les déclarations Erdogan attestent de la volonté d'Athènes et d'Ankara de régler la question de la délimitation du plateau continental de l'Egee, a estimé le porte-parole du gouvernement grec et ministre d'Etat, M. Roussopoulos
"Ces déclarations attestent de la volonté des deux parties en faveur d'une solution à ce problème", a-t-il dit.
M. Roussopoulos a également évoqué la possibilité que la Grèce assiste la procédure d'identification des disparus pendant la tragédie chypriote de 1974, en activant l'Unité de Recherche Moléculaire qui fonctionne à l'Ecole des Officiers du Corps sanitaire.
"Il s'agit d'un laboratoire DNA qui dépend du ministre de la Défense et dont les capacités n'ont pas encore été exploitées", a affirme M. Roussopoulos, ajoutant que "si le gouvernement chypriote le demande, et si les facilités indispensables sont accordées dans les territoires occupés, il sera possible alors de lancer la procédure d'identification et le ministère de la Défense mettra en oeuvre tout ce qui est nécessaire pour les cas des disparus de '74".
i-GR/ANA