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Des journalistes du Times arrêtés en train de tester la sécurité du Stade Olympique. Indignation au ministère de la Culture

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By iNFO-GRECE,

Drôle de méthode que celle des journalistes britanniques du Times voulant tester les mesures de sécurité du Stade Olympique d'Athènes à plus de 2 mois des Jeux Olympiques, alors que les mesures ne sont pas encore pleinement en place. Malgré cela, ils ont été pris en flagrant délit et conduits au poste de police. "Nombreux sont les articles dans la presse a propos de l'organisation des Jeux olympiques d'Athènes, mais ils ne sont pas tous innocents", a commenté vendredi le ministre adjoint de la Culture, Fani Palli-Petralia.


Dans la nuit de mercredi à jeudi une journaliste britannique et un photo-reporter du Times ont tenté de pénétrer dans le Stade olympique d'Athènes pour vérifier la sécurité des installations. Repérés par un gardien de la Police nationale, ils ont été conduits au poste de police où après vérification de leur identité, ils ont été laissés libres. "Nous voulions tester la sécurité des installations olympiques", se sont-ils justifié. Les deux journalistes avaient déjà tenté de pénétrer dans le stade plus tôt dans la journée, mais sans autorisation, l'entrée leur avait été interdite par un gardien, cette fois, des services privés de sécurité, employés en complément de la sécurité publique.

"Quand on cherche ce qui est négatif, je pense que la réponse va de soi", a ajouté le ministre, précisant que les différents sites étant toujours en travaux, les véritables mesures de sécurité ne seront mises en place qu'à partir du 1er juillet où tout sera ferme, les clés des installations passant alors entre les mains des responsables du Comité d'organisation des JO "Athènes 2004". Le ministre a toutefois souligné que "d'ores et déjà il existe une surveillance renforcée après accord avec le ministère de l'Ordre public et les sociétés privées de surveillance".

Dans un autre stade olympique, à l'emplacement de l'ancien aéroport d'Athènes "Elliniko" où ont lieu des épreuves test de canoë-kayak, c'était au tour de trois journalistes d'une chaîne tv allemande de se faire arrêter en train de tourner des images sans les autorisations requises.

"Nous sommes dans un processus où les mesures de sécurité évoluent en permanence au fur et à mesure où les travaux se terminent et que les sites deviennent opérationnels", a expliqué le Ministère de l'Ordre public.

Pour sa part, l'ancien ministre de la Culture du PASOK, Evanghelos Venizelos, a expliqué cette tentative de discréditer la sécurité des JO par le fait que "certains à l'étranger sont gênés que la Grèce s'avère avoir la compétence de pouvoir rivaliser et organiser le plus grand événement sportif mondial, et c'est pourquoi il faut nous attendre à beaucoup d'autres défis", insistant sur la nécessité que le gouvernement prenne toutes les mesures possibles pour mieux informer la presse et surtout présenter à l'étranger l'image de la nouvelle Grèce.

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