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Elections en Grèce : le duel des héritiers

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By iNFO-GRECE,

A 159 jours de l'ouverture des Jeux olympiques d'Athènes, les Grecs élisent aujourd'hui leur nouveau Parlement. Le nouveau Premier ministre qui en sera issu aura l'honneur historique d'adresser depuis le Stade olympique d'Athènes un message de salutations au monde entier, lors de la cérémonie d'ouverture du plus grand événement sportif mondial. Pour la première fois, les deux principaux candidats, Georges Papandreou et Costas Karamanlis, sont nés après la fin de la guerre civile et sont les héritiers de deux figures emblématiques de la vie politique, Andreas Papandreou et Constantin Karamanlis.


Georges Papandreou, âgé de 52 ans, est le 3e de la famille, après son grand-père Georges et son père Andreas, à briguer le poste de Premier ministre. Il a étudié la sociologie à Amherst College (Mass, Etats-Unis) et suivi un cursus post-universitaire à la London School of Economics. Sa carrière gouvernementale débute en 1985, lorsque pour la première fois il est nomme secrétaire d'Etat à la Culture. Viennent ensuite ses mandats au ministère de l'Education et, à partir de 1999, au ministère des Affaires étrangères. Il entre au Parlement à l'age de 29 ans et est élu député depuis lors.

Il est membre fondateur de l'Assemblée des citoyens d'Helsinki, de l'Initiative pour la Coopération dans les Balkans, et est vice-président du Centre international de la Trêve olympique. Il a été honore par l'organisation "SOS Racisme" et a reçu le prix "Ipekci" d'amitié greco-turque.

Costas Karamanlis, 48 ans, neveu de l'ancien président de la République, Constantin Karamanlis, est diplômé en droit international et dirige les 7 dernières années le parti de Nea Dimokratia fondé par son oncle à la restauration de la démocratie en Grèce, en 1974. Il perd les dernières élections de 2000 contre l'actuel Premier ministre Costas Simitis à quelque 70.000 voix près. Il est élu pour la première fois au Parlement en 1989 à l'age de 33 ans. Il est vice-président du PPE (Parti Populaire Européen) depuis février 1999, et, depuis juin 2002, de l'Internationale des démocrates du centre.

Il a fait ses études à la Faculté de droit d'Athènes, à la Fletcher School of Law and Diplomacy de l'Université Tuft de Boston.

Pour les élections du 7 mars, tout indique qu'une fois encore les deux grands partis se partageront la part du lion de l'électorat, car depuis 1981 et jusqu'à 2000, l'ensemble des voix PASOK et ND oscille entre 83,95% et 86,52%, avec un recul seulement en 1996 (79,61%).

Du côté des petits partis - parmi lesquels le "Rassemblement populaire orthodoxe (LAOS)" de Georges Karadzaferis se présente pour la première fois aux élections nationales - ils doivent franchir la barre de 3% des suffrages pour être représentés au Parlement. Le mieux représenté dans la chambre actuelle est le KKE (parti communiste) dirigé par Aleka Papariga avec, en 2000, 5,52% des voix (10,94% en 1981), Synaspismos présidé par Nikos Constantopoulos (communistes réformateurs) avec 3,20% et le DHKKY de Dimitris Tsovolas, qui, formé d'anciens dissidents du PASOK, est entre au Parlement en 1996 avec 4,43%, mais n'a fait que 2,68% en 2000.

i-GR/ANA

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