Le président de la ND, Costas Karamanlis, en tournée dans le Péloponnèse, dans un discours depuis Pyrgos (Ilias) a rapellé que le candidat à la présidence du PASOK se fait passer à présent -après 14 ans en tant que ministre dans les différents gouvernements socialistes- comme un nouveau venu qui ''accuse le parti du PASOK et ses gouvernements''.
Commentant l'autocritique faite par M. Papandreou, M. Karamanlis a ironisé que' ''il [M. Papandreou] aurait dû écouter la ND qui souligne depuis de longues années les vérités quant à l'absence d'éducation gratuite et des reformes nécessaires au sein de l'Etat, qui pointait la corruption, l'arrogance et l'éloignement d'avec le citoyen''. ''M. Papandreou a oublié de parler des responsabilités, de citer des noms, de montrer du doigt les arrogants et de leur donner des conseils sur ce qu'ils doivent faire tant qu'ils sont encore au pouvoir'', a-t-il ajouté.
Selon M. Karamanlis, le message en provenance de toutes les régions de Grèce souligne que le pays tournera sous peu la page et que ceci représente la demande expresse de la société. Le président de la ND a encore souligné que le Péloponnèse compte parmi les 11 départements les plus pauvres d'Europe.
Présentant les priorités de son parti, M. Karamanlis a mis l'accent sur la nécessité d'une restructuration de l'Etat, d'une nouvelle politique économique dotée d'une politique agricole agressive, d'une stratégie nationale de développement régional et d'un Etat profondément social disposant de services de santé revalorisés, visant au soutien et à la protection des couches sociales faibles.
Le dilemme des élections du 7 mars, a conclu M. Karamanlis est de savoir si nous voulons que les mêmes personnes qui gouvernent depuis 20 ans prennent des décisions pour notre vie ou si nous voulons un nouveau gouvernement ayant des idées provenant de la société elle-même.