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L'économie internationale et le Proche Orient ont été les principaux sujets des débats de la réunion lundi du G-8 de même que les évolutions des grandes questions politiques comme l'Irak, la Corée du Nord et l'Iran. Le Premier ministre et président en exercice du conseil de l'UE, Costas Simitis a indiqué que les débats avaient permis de passer en revue la situation de l'économie internationale, tous les membres du G8 exprimant la conviction qu'après la fin de l'incertitude en Irak la relance graduelle de l'économie se poursuivra notamment en Europe et aux Etats Unis. M. Simitis reviendra en France vendredi prochain où il rencontrera le Président de la République française, Jacques Chirac, à Paris.
Au chapitre du Proche Orient, les chefs d'Etat et de gouvernement européens ont soutenu la nécessité d'un règlement de la question palestinienne pour éviter notamment la création de nouvelles organisations terroristes et pour empêcher l'éventuelle participation de Palestiniens à des attentats terroristes. ''Nous sommes tous convaincus que le règlement de la question palestinienne doit bénéficier de l'approbation de tous'', a dit M. Simitis ajoutant aussitôt que tous doivent saluer la création d'un Etat palestinien et saluer l'existence d'un Etat israélien. Il a encore exprimé l'espoir que le président Bush réussira à promouvoir la procédure de paix au Proche Orient, ajoutant que cet effort bénéficie du soutien de l'UE.
Interroge sur la non-participation du président de l'Autorité palestinienne, Yasser Arafat, aux discussions initiées par le président américain, M. Simitis a dit que l'initiative de cette procédure appartient aux Etats Unis et l'UE la considère positive car conforme à la ''feuille de route'' pour la paix au Proche Orient.
En ce qui concerne la situation en Iran, M. Simitis a mis l'accent sur la nécessité d'une attention particulière pour veiller à ce que ce pays ne procède pas à la production d'armes nucléaires.
Invité à préciser si la position exprimée sur l'Iran pourrait avoir une influence sur les relations de ce pays avec l'UE, M. Simitis a dit que les débats avaient permis de souligner les dangers d'une telle situation et la nécessité d'un dialogue avec la partie iranienne ; il a souhaité pour sa part que cette position n'influencera pas les relations UE-Iran.
Par ailleurs, M. Simitis a indiqué qu'à la prochaine réunion du G-8, les pays d'Amérique latine pourraient être invités pour discuter des problèmes dans cette région du monde.