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Dans le cadre de la campagne grecque pour le retour des marbres du Parthénon sur le site d'origine, une exposition présente au siège de l'Unesco, à Paris, les parties se trouvant en Grèce et celles se trouvant au British Museum de Londres, depuis que Lord Elgin, au 19e siècle, a pensé "sauver" le Parthénon, tout en réalisant une bonne affaire, en arrachant les marbres du temple.
L'exposition de l'Unesco a été inaugurée vendredi 4 avril en présence du directeur général de l'Unesco Koïchiro Matsuura. L'inauguration correspondait avec l'ouverture de la 166e sessions du Conseil exécutif de l'Unesco, ce qui a permis a des nombreux délégués étrangers de découvrir l'étendue du pillage d'Elgin.
M. Matsuura, soulignant le caractère "unique du monument" qu'il a visité récemment, a réaffirmé la disposition de l'Unesco à contribuer à la recherche d'une solution dans le différent entre les autorités culturelles grecques et les responsables du British Museum,
Parmi les autres orateurs, Marianna Vardinogiannis, en tant qu'Ambassadrice de bonne volonté à l'Unesco a fait remarquer le caractère symbolique du Parthénon "symbole de liberté et de démocratie" ; le musicien Jean-Michel Jarre a évoqué avec émotion les deux concerts qu'il a donnés aux pieds de l'Acropole ; et l'Ambassadeur permanent de la Grèce auprès de l'Unesco, l'écrivain Vassilis Vassilikos, a rendu honneur à l'ancien ministre de la Culture Melina Merkouri pour son combat inlassable pour le retour des marbres à Athènes. Des propos que le metteur en scène et président de la Fondation Melina Mercouri , Jules Dassin, a écouté avec attention.