Le premier ministre grec Alexis Tsipras a procédé vendredi à un remaniement limité de son gouvernement, pour arrondir les angles avec les créanciers et rebondir en interne. Son équipe au pouvoir depuis un an est en chute dans les sondages.
Adopté dimanche soir par le Parlement, le nouveau train de mesures de rigueur, qui prévoit 5,4 milliards d'euros d'économies budgétaires, dont la réforme des retraites et du système fiscal, agite tant la classe politique que la société grecque.
Le ministre grec des Finances, Euclide Tsakalotos, a appelé samedi ses pairs de la zone euro à approuver lors de l'Eurogroupe prévu pour lundi, les réformes effectuées par son pays, ce qui aiderait "les investissements et la reprise" de son pays.
Alexis Tsipras tente un nouveau coup de poker. Mardi 12 avril au soir, le ministre des Finances grec, Euclide Tsakalotos a annoncé que le gouvernement soumettrait à la Vouli, le parlement hellénique, « la semaine prochaine » les réformes de la fiscalité et des retraites.
Après quelques semaines d'hésitation, le rôle du fonds monétaire international (FMI) dans le nouveau plein d'aide à la Grèce est bel et bien accepté par Athènes.
La Grèce et ses créanciers sont tombés d'accord, vendredi 11 décembre, sur une série de mesures qui permettra à Athènes d'obtenir le versement d'une tranche d'un milliard d'euros dans le cadre du plan d'aide international octroyé au pays, a annoncé le ministre des finances, Euclide Tsakaloto
L'accord est donc intervenu après un long week-end de discussions entre la Grèce et ses créanciers. Ce mardi 17 novembre, il semble désormais que l'accord soit trouvé.