On ne le répétera jamais assez, le tennis est avant tout un sport mental. La qualité de frappe, la tactique, le physique, tout disparaît à l'approche du sommet, là où l'air se fait plus rare. Dimanche, Stefanos Tsitsipas n'est sans doute pas celui qui a le plus souvent produit le meilleur tennis, mais le voilà en quarts de finale de l'Open d'Australie. Jannik Sinner, lui, a quitté le court tête basse, remplie des regrets d'un match qu'il avait réussi à faire tourner avant de le voir lui échapper.
Pendant une heure et demi, Tsitsipas a globalement dominé les débats. Face au jeu tout en cadence de Sinner, le Grec a proposé beaucoup de variations : des slices rasants en revers, des coups droits bombés et profonds, des accélérations suivies au filet et des amorties bien touchées. Parfait pour sortir l'Italien, parfois peu à l'aise dans le petit jeu, de sa zone de confort. Trois...