L'arrestation a pris vingt minutes, mais la cavale, elle, près de dix mois. Christos Pappas, numéro deux du parti néonazi grec condamné en tant qu'organisation criminelle le 7 octobre dernier par le tribunal pénal d'Athènes, n'avait pas attendu que les sentences soient prononcées le 22 octobre pour se faire la malle. Dès le 2 octobre et son passage hebdomadaire obligé au commissariat de son quartier, où il pointait depuis la fin de sa détention préventive, il avait disparu dans la nature.
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