EN IMAGES - Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a menacé samedi l'Europe d'une nouvelle vague migratoire, cherchant ainsi à obtenir un appui occidental face au régime syrien. La Grèce a bloqué l'entrée de près de 10.000 migrants.
« Nous n'allons pas fermer les portes. » La phrase, lâchée samedi 29 février par le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a lancé plusieurs milliers de migrants, dont des Syriens, des Afghans et des Irakiens, sur les routes. Dans la journée, au moins 13.000 personnes, dont « des familles et de jeunes enfants », se sont massées le long de la frontière entre la Turquie et la Grèce, d'après l'ONU. Ils ont été rejoints dimanche matin par au moins 2000 migrants supplémentaires qui marchaient en file indienne à travers des champs en direction du poste frontalier de Pazarkule. Militaires et policiers grecs ont renforcé leurs patrouilles le long du fleuve frontalier Evros. L'agence européenne de contrôle des frontières Frontex a annoncé avoir relevé son niveau d'alerte à «élevé».
Des milliers de personnes ont campé dans la nuit de samedi à dimanche près du poste-frontière de Pazarkule. UMIT BEKTAS /...