Le procès-fleuve du parti néonazi grec Aube dorée, entamé en avril 2015, touche à sa fin avec la comparution très attendue mercredi de son dirigeant et fondateur, Nikos Michaloliakos.
Le chef d'Aube Dorée, que le tribunal entendra pour la première fois en plus de quatre ans de procès, est accusé de «constitution d'organisation criminelle» et de l'«instigation morale» du meurtre du rappeur antifasciste Pavlos Fyssas, 34 ans, poignardé par un membre du parti en 2013 près d'Athènes.
Le leader d'extrême droite, qui fut un proche du dictateur défunt Georges Papadopoulos, a toujours qualifié ce procès de «complot politique».
A l'occasion de sa comparution, plusieurs organisations de gauche, de défense des droits de l'homme ainsi que des syndicats ont appelé à manifester devant la cour d'assises, sous le slogan: «à la prison, les assassins d'Aube dorée...