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Négocier avec la dictature: la gageure du CICR en Grèce après le coup d'Etat de 1967

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L'armée dans les rues d'Athènes en novembre 1974.
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L'armée dans les rues d'Athènes en novembre 1974. © AP Photo

De la Grèce à Cuba, en passant par le Yémen, le Biafra et l'Irlande du Nord, les archives récemment déclassifiées du CICR et datant de 1966 à 1975, regorgent d'informations inédites. «Le Temps» s'est intéressé à cinq affaires emblématiques.

Le coup d'Etat perpétré le 21 avril 1967 vient à peine d'avoir lieu. Pour sa première mission de terrain pour le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), Michel Veuthey débarque pour un mois en Grèce dans un contexte pour le moins inédit: la dictature des colonels s'installe.

Patrouille de chars et des unités blindées dans le centre ville d'Athènes le 25 novembre 1973 après le coup d'état militaire. KEYSTONE/RUE DES ARCHIVES/AGIP

Des milliers d'élus, syndicalistes, médecins, avocats, journalistes et lettrés sont jetés en prison. Parmi les figures incarcérées, Georges et Andréas Papandréou, ex-chef du gouvernement, le fils du second, Manolis Glézos, héros de la résistance sous l'occupation nazie, et Mikis Theodorakis, l'auteur de la partition de Zorba le Grec. «C'était particulier, explique l'ex-délégué du CICR. J'éprouvais, du fait de mes études classiques, une admiration irrationnelle pour la Grèce antique et...

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