Les archives privées du maître grec du cinéma n'ont pas échappé aux flammes qui ravagent le pays depuis plusieurs jours. La veuve du réalisateur, sous le choc, a elle-même échappé de peu au feu.
La résidence secondaire et les archives privées du «pape» du cinéma grec Théo Angélopoulos, décédé en 2012, ont été détruites dans l'incendie meurtrier qui a ravagé lundi la localité de Mati, sur la côte orientale d'Athènes, a témoigné sa veuve Phivi. Le cinéaste, palme d'or à Cannes en 1998 pour L'Éternité et un jour, affectionnait cette villa, où il passait souvent ses étés avec son épouse et leurs trois filles.
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«Les livres de mon mari, sa correspondance avec des personnalités, tous les livres que leurs auteurs lui avaient dédicacés» ainsi que «des textes, des poèmes» ont été détruits, a témoigné, les larmes aux yeux, Phivi Angélopoulos sur la télévision Star. Elle a précisé qu'il s'agissait des archives «à caractère privé» du réalisateur, qui disposait par ailleurs d'un bureau dans le centre d'Athènes.
Phivi Angélopoulos a raconté avoir été prise dans le mouvement de panique vers la mer des...