Ce sont les feux les plus meurtriers du siècle, après ceux d'Australie en 2009. Sur la côte orientale d'Athènes, en Grèce, les secours s'organisent. Les pompiers poursuivaient, mercredi 25 juillet, les opérations de recherches alors que onze personnes restaient dans un état critique, sous assistance respiratoire. Dans la journée, le nombre de morts s'est alourdi à 80, avec le décès à l'hôpital d'un octogénaire.
Les pompiers continuent de ratisser le secteur, à la recherche d'éventuelles nouvelles victimes. Mais « ce n'est pas toujours possible d'entrer dans les maisons, a expliqué une des agentes de la protection civile, car certaines menacent de s'effondrer. »
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Vu l'état des corps, dont l'identification sera longue, il est possible que « des disparus figurent parmi les 79 victimes découvertes », a précisé la porte-parole des pompiers, Stavroula Maliri. Dans l'attente, autorités et volontaires tentent de venir en aide aux sinistrés, qu'ils aient perdu des proches, leur maison ou leur emploi, parfois tout. Dans l'inventaire des dégâts, qui ne fait que...