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Grèce : ce que l'Eurogroupe et le FMI se sont vraiment dit le 22 mai

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"C'est le manque d'investissement qui explique la stagnation de l'économie grecque et pour changer cela nous devons envoyer un signal fort aux marchés", a souligné Euclide Tsakalotos, ministre des Finances grec, à ses homologues européens.
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"C'est le manque d'investissement qui explique la stagnation de l'économie grecque et pour changer cela nous devons envoyer un signal fort aux marchés", a souligné Euclide Tsakalotos, ministre des Finances grec, à ses homologues européens. (Crédits : FRANCOIS LENOIR)

"Nous sommes très proches de cet accord", déclarait le président de l'Eurogroupe, Jeroen Djisselbloem, le 22 mai, après environ dix heures de discussions entre le FMI et les ministres des Finances de la zone euro sur l'avenir de la Grèce. Il semblerait que les choses soient plus complexes que présentées, selon les révélations du site d'information grec Euro2day qui a dévoilé plusieurs minutes de ce long entretien, et que Le Monde a traduit.

La rencontre entre les deux créanciers de la Grèce visait à établir un accord sur les conditions du versement d'un nouveau prêt avant l'été, permettant à Athènes de régler plus de 7 milliards de dollars de créances qui arrivent à terme en juillet. Le FMI a conditionné sa participation à des mesures d'allègement de la dette grecque. Or, lors de la réunion du 22 mai, le ministre des Finances allemand Wolfgang Schauble, reflétant la position de plusieurs pays d'Europe du Nord, a exigé la participation du FMI à la poursuite du plan d'aide de la Grèce mais continue de refuser d'accorder un allégement à sa dette. Le ministre allemand continue d'afficher une image de fermeté à quatre mois des législatives dans son pays. Face à...

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