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Le FMI et les Européens cherchent un compromis sur la dette grecque

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Le geste qu'attend la Grèce des Européens ne dépend pas d'elle-même mais d'une controverse à laquelle elle ne peut qu'assister en spectateur.
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Le geste qu'attend la Grèce des Européens ne dépend pas d'elle-même mais d'une controverse à laquelle elle ne peut qu'assister en spectateur. Ci-dessus, Euclide Tsakalotos, le ministre des Finances grec. - Alexandros Michailidis/Sooc

La réunion de l'Eurogroupe a tenté de trouver une solution au blocage avec l'institution multilatérale.
Athènes a rempli l'essentiel de ses obligations et peut donc espérer une nouvelle tranche de financement.

Incapables de totalement combler le fossé qui les sépare, les Européens et le Fonds monétaire international (FMI) ont tenté de faire émerger, lundi à Bruxelles, un début d'issue au dossier grec. Obligés de se contenter d'une demi-solution, ils cherchaient à créer les conditions permettant, au moins, de résoudre le premier impératif : le déboursement d'une tranche d'aide financière au pays. Celle-ci est devenue urgente, puisque Athènes doit rembourser 7,3 milliards d'euros en juillet et a besoin de ce financement pour y parvenir. Mais la perspective d'un accord global ouvrant notamment la voie à des mesures précises d'allégement de la dette grecque semblait, elle, hors d'atteinte.

De fait, bien que tous les grands argentiers de la zone euro aient été présents à Bruxelles, et notamment Bruno Le Maire, le nouveau ministre français, il aurait principalement suffi de deux protagonistes pour mener la discussion : Wolfgang Schäuble et Poul Thomsen. C'est en...

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