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Scénario grec, allemand ou portugais ?

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A Ronda (Andalousie), le 10 juin.
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A Ronda (Andalousie), le 10 juin.

Au siège national, rue Ferraz à Madrid, c'est la panique à bord. Sur ce bateau ivre qu'est le Parti socialiste espagnol (PSOE), les dirigeants s'arrachent les cheveux pour tenter d'éviter ce que beaucoup voient comme une fatalité : leur «pasokización», soit la décomposition du parti, à l'instar du Pasok, l'alter ego grec. Six mois après des législatives qui n'ont pas permis de dégager une majorité parlementaire, les Espagnols retournent aux urnes, et les socialistes tremblent : en décembre, ils n'avaient recueilli que 22 % des suffrages et 90 sièges (le pire score de leur histoire). Selon les derniers sondages, la saignée devrait se poursuivre le 26 juin, jusqu'à se voir battre de cinq points par la coalition de la gauche radicale, Unidos Podemos (lire ci-dessus).

«Système»

Une perspective terrifiante pour cette formation centenaire qui, depuis la fin de la dictature franquiste, a exercé un pouvoir hégémonique - avec les conservateurs du Parti populaire (PP) - tant à l'échelon national que dans la plupart des régions. Lors d'un récent meeting à Jerez, un bastion andalou, le chef de file du PSOE, Pedro Sánchez, a tenté de rassurer ses troupes : ...

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