Un accord entre Athènes et ses créanciers - Fonds monétaire international (FMI), Mécanisme européen de stabilité (MES) et Banque centrale européenne (BCE) - avant le 1er mai paraît désormais illusoire. Le porte-parole du président de l'Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem, a confirmé mardi 26 avril au soir que la réunion des ministres des finances de la zone euro pour entériner un accord, initialement programmée jeudi 28 avril, avait finalement été reportée sine die. Mercredi, le président du Conseil européen, Donald Tusk, a plaidé pour qu'une réunion des ministres des finances de la zone euro soit organisée dans les prochains « jours ».
Cela fait maintenant près de quatre mois que les discussions patinent sur le programme de réformes à mettre en place en Grèce pour que le pays puisse continuer à bénéficier des prêts du troisième plan d'aide (en tout 86 milliards d'euros), décidé en août 2015.
Désormais, le temps presse. Les créanciers voudraient absolument en avoir fini avec le « problème » grec avant la fin du mois de mai, pour éviter qu'il ne « pollue » la campagne référendaire britannique (pour ou contre le « Brexit »), qui, en juin, entrera dans sa...