Athènes a trois mois pour reprendre le contrôle de sa frontière, afin de ne pas être mis au ban de Schengen.
Haro sur la Grèce. Après une première année de mandat à batailler pour ne pas être expulsé de l'euro, Alexis Tsipras va employer sa deuxième année comme Premier ministre à ne pas être mis au ban de l'espace Schengen. La Commission européenne a en effet sévèrement mis en cause ce mercredi le pays et sa gestion de la crise migratoire, l'accusant de ne pas tout faire pour reprendre le contrôle de sa frontière.
C'est en effet la conclusion d'un rapport datant du mois de novembre, mais adopté seulement ce mercredi par l'exécutif européen. «?Le projet de rapport conclut que la Grèce a sérieusement négligé ses obligations et qu'il y a de graves déficiences aux frontières extérieures?», a souligné Valdis Dombrovskis, vice-président de la Commission européenne. Athènes est avant tout mis en cause pour ne pas procéder à «?l'identification et l'enregistrement effectifs des migrants irréguliers?» par la prise des empreintes digitales, selon un communiqué de l'exécutif européen.
L'adoption de ce rapport est une réponse à la procédure lancée...