La tension est forte entre Athènes et les autres capitales européennes sur la gestion des migrants. La Grèce est aujourd'hui ni plus moins menacée d'une suspension, voire d'une d'exclusion des accords Schengen sur la libre circulation, si elle ne prend pas de mesures supplémentaires pour renforcer le contrôle de ses frontières. Cela a conduit, mercredi, le gouvernement grec à riposter vivement.
« Nous faisons tout ce que nous pouvons pour collaborer et trouver des solutions européennes à cette crise de réfugiés », a déclaré une source gouvernementale grecque, qui dénonce « un coup de pression que nous ne comprenons pas ».
Dans la journée, mercredi, le ministre grec de la politique migratoire, Iannis Mouzalas a dénoncé « des États-membres qui croient à tort que le flux de réfugiés peut être contrôlé par la Grèce ». Lors d'une rencontre organisée avec des journalistes européens, il a notamment mis en cause un article publié mercredi par le Financial Times incluant, selon lui, « des contre-vérités et distorsions souvent utilisées par ces États membres contre » la Grèce.
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