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Pourquoi les "frondeurs" de Syriza ne profitent-ils pas de la déception des Grecs?

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L'ancien ministre de l'énergie grec, Panayiotis Lafazanis, a créé Unité Populaire à partir des frondeurs de Syriza (Crédits : REUTERS/Alkis Konstantinidis)


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L'ancien ministre de l'énergie grec, Panayiotis Lafazanis, a créé Unité Populaire à partir des frondeurs de Syriza (Crédits : REUTERS/Alkis Konstantinidis)

A six jours des deuxièmes élections grecques de l'année, une des inconnues du scrutin reste le score de la scission de gauche de Syriza, une nouvelle formation baptisée Unité Populaire (Laiki Enotita, ou LAEN). Ce parti est, malgré sa taille modeste, au centre d'un scrutin qu'il a, en fait, provoqué. C'est en effet parce que les « frondeurs » de l'aile gauche de Syriza l'avait privé d'une majorité propre sur la question du mémorandum qu'Alexis Tsipras a démissionné et provoqué un nouveau scrutin.

La question pour la « plateforme de gauche » était alors de rester minoritaire au sein de Syriza - et de disparaître du parlement car Alexis Tsipras aurait sans doute « épur? les listes - ou de former en urgence sa propre formation. C'est logiquement ce dernier choix qu'a effectué Panayiotis Lafazanis, ancien ministre de l'Energie du premier gouvernement Tsipras qui a entraîné avec lui l'essentiel des « frondeurs. »

« Non ! Jusqu'au bout ! »

Unité Populaire reprend l'essentiel du programme de janvier de Syriza. Le parti refuse donc le nouveau mémorandum et se dit prêt, pour cela, à sortir de la zone euro. Il défend donc un programme de fermeté face aux...

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