« C'est pas mal, non ? » Jean-Luc Mélenchon savoure son dernier coup : faire venir samedi 12 septembre à la Fête de L'Humanité celui que tout le monde désormais s'arrache à gauche : Yanis Varoufakis, l'ex-ministre des finances de la Grèce. A huit jours des législatives en Grèce, le clivage qui divise la gauche radicale grecque s'est invité dans les allées de la fête. Jean-Luc Mélenchon s'affiche désormais avec les dissidents de Syriza, quand Pierre Laurent, le secrétaire national du Parti communiste français (PCF), reçoit des proches d'Alexis Tsipras, le premier ministre démissionnaire. Une stratégie qui témoigne d'une nouvelle divergence entre le PCF et Parti de gauche (PG) sur un sujet pourtant au c?ur de l'identité politique du Front de gauche.
M. Varoufakis a participé à un débat sur l'Europe organisé par M. Mélenchon sur le stand du PG. A leur côté à la tribune, l'Allemand Oskar Lafontaine, ancien coprésident de Die Linke, et l'Italien Stefano Fassina, ex-ministre de l'économie issu des Démocrates de gauche. « Ça aurait été encore mieux avec Zoe, mais elle n'a pas pu être présente », glisse M. Mélenchon. Une allusion à la présidente du...