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La crise grecque pousse le Front de gauche à revoir sa position sur la sortie de l'euro

Published in Le Figaro on
Clémentine Autain et Jean-Luc Mélenchon à Paris, le 15 février 2015.
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Clémentine Autain et Jean-Luc Mélenchon à Paris, le 15 février 2015. Crédits photo : LOIC VENANCE/AFP

«Il y a bien une évolution.» Alors que Jean-Luc Mélenchon, qui a porté les couleurs du Front de gauche (FDG) à la présidentielle de 2012, s'est longtemps refusé à évoquer l'option d'une sortie de la zone euro, les lignes semblent désormais bouger au sein de la gauche radicale française. Secouée par l'issue de la crise grecque et par la rigueur imposée à Athènes début juillet, la conseillère municipale de Sevran, Clémentine Autain, a ainsi jugé dans Marianne que «l'attitude autoritaire de l'Eurogroupe» mettait son camp «dans l'obligation de débattre de la sortie de l'euro».

Une position pour le moins éloignée de celle prônée depuis des années par une partie de sa famille politique. Au Parti communiste notamment, où l'on concède toutefois que «l'actualité récente ne peut qu'amener à travailler sur ces questions-là». «Mais poser cette question alors que rapport de force européen est aussi défavorable à la gauche alternative, c'est apporter de l'eau au moulin d'Angela Merkel et ceux qui ont tout fait pour créer les conditions d'un Grexit», conclut auprès du Scan le porte-parole du PCF, Olivier Dartigolles.

Refus catégorique de toute comparaison avec le Front...

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